Elon Musk et les questions géopolitiques, c’est un feuilleton interminable, bourré de rebondissements, et dont il ne faut surtout pas chercher à comprendre la cohérence. A ces conditions, ça devient intéressant, et même piquant.
Rappelons les épisodes précédents, lors de l’invasion russe de l’Ukraine, il y a deux ans le 24 février, Elon Musk est apparu comme le sauveur de la liberté face aux chars russes. Son réseau satellitaire Starlink a permis à l’armée de Kiev d’échapper à l’effondrement du réseau ukrainien, et a constitué l’une des clés de la résistance au rouleau compresseur russe. On compte aujourd’hui quelque 25 000 terminaux Starlink en service en Ukraine, permettant les accès internet indispensables à la guerre moderne.
Deuxième épisode, le propriétaire de Starlink trouve en octobre 2022 que ça lui coûte trop cher, et menace de facturer l’Ukraine en guerre, avant que le Pentagone n’intervienne et ne règle le problème (et peut-être aussi les factures). Troisième épisode, on apprend à la faveur d’une biographie de Musk, que Starlink a refusé d’étendre à la mer Noire le réseau ouvert aux Ukrainiens, empêchant certaines attaques de drones navals contre la flotte russe (l’armée ukrainienne s’est rattrapée depuis…)
Voilà donc le quatrième épisode, avec la découverte par l’armée ukrainienne, à la faveur de ses écoutes des conversations russes, que des soldats
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