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Au sommaire d’Hors Normes #41 :
L’analyse : IA et nucléaire : le futur combo parfait ?
La revue de presse
L’analyse
IA et nucléaire : le futur combo parfait ?
On connaît Microsoft/OpenAI, Google/Amazon/Anthropic comme les leaders du marché de l’IA, estimé à près de 100 milliards de dollars, et qui devrait être multiplié par vingt d'ici 2030, soit près de deux mille milliards de dollars. Mais on connaît moins ces Big Tech comme investisseurs dans la production d’énergie décarbonée, à commencer par le nucléaire.
Si l’on voit bien l’enjeu du relais énergétique indispensable pour faire tourner les LLM, les Large Language Models, comme toutes les applications qui vont arriver dans les années à venir, l’enjeu de puissance sur l’approvisionnement énergétique est encore flou, mais à envisager. Voici pourquoi.
Comme le posait très justement le journal The Guardian l’année dernière, la question de la fourniture et de la consommation énergétique de l’IA est essentielle (et peu documentée…).
A commencer par les data centers, ces nouvelles usines du XXIème siècle, infrastructures indispensables pour faire tourner les modèles de fondation (LLM), extrêmement gourmands :
L’énergie utilisée pour fabriquer le matériel du supercalculateur Bloom, entretenir son infrastructure ; et l'électricité utilisée pour faire fonctionner le programme une fois lancé, génére environ 50 tonnes d’émissions de dioxyde de carbone, l’équivalent d’un individu prenant environ 60 vols entre Londres et New York (source Cornell University)
Et il faut mettre ces chiffres au regard du nombre de data centers, à l’échelle du monde :
AI Big Tech 💛 Nuclear
Microsoft cherche tous azimuts à compenser ses émissions liées au fonctionnement des générateurs diesel dans ses data centers, en misant par exemple sur des générateurs fonctionnant à l’hydrogène.
Ses récents investissements commencent à dessiner de nouvelles ambitions. L’année dernière, la firme de Satya Nadella a investi dans la jeune pousse Helion, qui promet un premier réacteur à fusion nucléaire en 2028. Rien ne dit que cela fonctionnera, pas même le projet ITER en France, dans lequel 20 milliards ont été budgétés pour commencer les essais de fusion dès 2025. Mais en pleine transition de l’ère du fossile vers l’économie décarbonée, les Etats comme les Big Tech mettent déjà un pied pour anticiper ces promesses d’énergie propre et disponible sans limite.
C’est notamment pour cette raison que Microsoft, qui a investi 14 milliards de dollars en apport industriel dans OpenAI, cherchait tout récemment son Chief Nuclear Officer.
Google aussi s’intéresse au nucléaire, mais on ne sait pas encore grand chose de ses ambitions. En 2017, la firme a mis ses algorithmes DeepMind au profit de tests de fusion.
L’avis d’un expert du CEA :
« Les États ont du mal à financer des projets nucléaires qui coûtent des milliards, il est donc intéressant de voir arriver des investisseurs privés (Big Tech). En plus, cela va orienter de nouveaux cahiers des charges pour les futures centrales, adapté aux types d’activités, donc sur le besoin consommateur ».
« Pour moi, la Chine est loin devant dans cette course au nucléaire. Elle impressionne par sa rapidité à construire des réacteurs en seulement 6 ans, ils ont d’ailleurs indiqué vouloir réduire ce délai à 4 ans. Le pays a annoncé la construction de 4 nouveaux réacteurs récemment. Mais leur approche est très différente des pays occidentaux, puisqu’ils exportent leur savoir-faire en direction des pays émergents, avec des offres intégrées : de la construction à l’exploitation. La Chine a signé un accord avec le Pakistan en 2023 ».
Conclusion: Quel sera l’avenir de ce combo IA/nucléaire aux accents hautement géostratégiques ? La question se pose maintenant, tant la course à la compétition est vertigineuse. Un début de réponse est sans doute dans l’ouvrage “Géopolitique du nucléaire, pouvoir et puissance d’une industrie duale” de la chercheuse Teva Meyer. Dualité que l’on retrouve dans… l’intelligence artificielle. M.M
REVUE DE PRESSE :
ÉCONOMIE
🇨🇳 𝐂𝐚𝐥𝐢𝐟𝐨𝐫𝐧𝐢𝐚 𝐃𝐫𝐞𝐚𝐦𝐢𝐧'. TikTok veut s'implanter dans la Silicon Valley, au Canada et en Australie. Selon le South China Morning Post, la maison-mère ByteDance serait en discussion pour acquérir un immeuble à San Jose, en Californie. On apprend en outre que 120 employés de la firme travaillant sur le sol chinois vont rejoindre les équipes américaines. Selon les estimations du journal Bloomberg, l'entreprise chinoise s'est fixée l'objectif de décupler son activité commerciale aux États-Unis pour atteindre 17,5 milliards de dollars de volume brut de marchandises cette année.
Le chiffre d’affaires global de l’entreprise a augmenté d’environ 30 % en 2023 pour atteindre plus de 110 milliards de dollars, dépassant la croissance prévue des Big Tech Meta Platforms et Tencent Holdings.
🇪🇺 𝐘'𝐚 𝐝'𝐥𝐚 𝐫𝐮𝐦𝐛𝐚 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥'𝐚𝐢𝐫. La Commission européenne a l’intention de bloquer l’acquisition d’iRobot par Amazon. L’organisme de surveillance de la concurrence évalue l’offre à 1,7 milliard de dollars pour acquérir Roomba-iRobot, selon le Wall Street Journal. Cela pose une problématique de monopole de marché. L'entreprise de Jeff Bezos avait déjà révélé son intention d'avaler iRobot en 2022, complétant ainsi son offre d'objets connectés avec son assistant vocal Alexa : thermostats intelligents, alarmes, écrans muraux.
𝚁𝚘𝚋𝚘𝚙𝚘𝚕𝚒𝚜: iRobot est une entreprise américaine créée en 1990 spécialisée dans la robotique militaire, cotée au Nasdaq en 2005. L'entreprise avait rachetée Robopolis, une entreprise française basée à Lyon, en juillet 2017.
🇮🇳 𝐓𝐮𝐫𝐧 𝐎𝐟𝐟 𝐭𝐡𝐞 𝐌𝐮𝐬𝐢𝐜. Le gouvernent indien a fait fermer la branche musique de TikTok, une publication de streaming baptisée Resso, en faisant pression sur les stores d'Apple et Google. Business Insider rapporte que TikTok, propriété du groupe chinois ByteDance, est interdit en Inde depuis 2020, mais la branche musique Resso a réussi à pénétrer le pays en toute discrétion, via les stores américains. Le Brésil et l'Indonésie ont également fait fermer l'accès à Resso.
TikTok Music, un autre service de l'application chinoise fonctionnant indépendamment de Resso, est aussi disponible et accessible en Australie, au Mexique et à Singapour.
HARDWARE - SEMI-CONDUCTEURS
🇹🇼 𝐇𝐨𝐭 𝐂𝐡𝐢𝐩𝐬. Le géant TSMC a annoncé des résultats stables, après un chiffre d'affaires qui avait baissé pour la première fois depuis 2009 l'année dernière. Le leader des micro-puces électroniques se dit confiant par rapport à la remontada des ventes de smartphones, et surtout la folie des investisseurs pour l'intelligence artificielle, sujet majeur du sommet de Davos cette année.
TSMC, qui entame un changement de stratégie avec une localisation de ses usines de production hors les murs, va inaugurer une usine au Japon, sur l'île de Kyushu, le 24 février prochain, pour produire des puces de 12 et 16 nanomètres et de 28 et 22 nanomètres. En revanche aux Etats-Unis, il va y avoir du retard. L'usine TSMC en Arizona ne sera pas opérationnelle avant 2027-2028. En Europe, ce sera en Allemagne que les puces de Taïwan seront disponibles, à partir de 2026.
🇨🇳 𝐃𝐨𝐧'𝐭 𝐒𝐭𝐨𝐩 𝐌𝐞 𝐍𝐨𝐰. La Chine parvient à acheter des stocks de puces Nvidia malgré les sanctions américaines, rapporte Reuters dans son édition ce matin. L'analyse de plusieurs documents d'appels d'offre révèle que diverses entités chinoises, y compris des universités d'élite comme l'Institut de technologie de Harbin et l'Université des sciences et technologies électroniques de Chine, ont acheté de petites quantités de semi-conducteurs NVIDIA interdits à l'exportation vers La Chine par les États-Unis. Il s'agit des puces A100, H100, A800, et H800, toutes sur liste rouge des exportations vers la Chine.
ÉNERGIES-TRANSPORT
🇨🇳🇮🇩 𝐇𝐢𝐠𝐡𝐰𝐚𝐲 𝐓𝐨 𝐇𝐞𝐚𝐯𝐞𝐧. BYD lance trois nouveaux modèles de voitures électriques en Indonésie. Le fabricant chinois, qui a dépassé Tesla en nombre de ventes mondiales au dernier trimestre 2023, pénètre les grands marchés, et à grande vitesse. L'Indonésie était jusqu'à présent dominée par le sud-coréen Hyundai, qui avait investi 1,55 milliard de dollars en 2020 pour construire une usine pouvant produire jusqu'à 150.000 unités par an.
🇨🇱 𝐍𝐨 𝐏𝐚𝐬𝐚𝐫𝐚𝐧. La guerre de l'exploitation de lithium mobilise les autochtones du Chili. Des centaines de personnes se sont réunies pendant plusieurs jours à Atacama, le désert qui concentre la moitié des réserves de lithium dans le monde. Les habitants atacamènes sont venus interpeller le Président chilien Gabriel Boric, défendant leurs droits à préserver cette zone. Les manifestations ont depuis cessé, mais sans qu'un accord ne soit trouvé pour la préservation des ressources d'Atacama.
🇨🇳 𝐅𝐚𝐬𝐭 𝐚𝐧𝐝 𝐅𝐮𝐫𝐢𝐨𝐮𝐬. CATL, l'un des plus grands fabricants mondiaux de batteries pour véhicules électriques (37,4% du marché mondial), va ouvrir sa première usine à Pékin, pour la marque de smartphones Xiaomi.
Le géant CATL avait ouvert sa première usine en Allemagne en janvier 2023.
🇺🇸 🔋 𝐒𝐮𝐩𝐞𝐫𝐂𝐡𝐚𝐫𝐠𝐞𝐫 𝐁𝐨𝐨𝐬𝐭. La Maison Blanche vient d'annoncer une enveloppe de 623 millions de dollars pour booster les infrastructures de recharge de véhicules électriques. Trop rares dans le pays, 7500 nouvelles bornes de recharge pour véhicules électriques seront disponibles pour les voitures, les vélos et les scooters électriques.
SOCIAL MEDIA
🇺🇸📱𝐕𝐢𝐫𝐭𝐮𝐚𝐥 𝐈𝐧𝐬𝐚𝐧𝐢𝐭𝐲. Aux Etats-Unis, l'Etat de l’Iowa veut poursuivre TikTok en justice pour ne pas avoir prévenu les parents de l'exposition de leurs enfants à des contenus sensibles : drogue, pornographie, alcool etc...
L'Arkansas et l’Utah ont déposé des plaintes similaires contre l'application du chinois ByteDance. Le Montana avait réclamé l'interdiction complète de l'app de vidéos, mais le processus juridique s'avère plus complexe et n'a pas encore débouché sur une censure. Chew Shou Zi, le PDG de TikTok, comme d'autres dirigeants de médias sociaux, sera entendu le 31 janvier devant la commission judiciaire du Sénat américain au sujet de l'exposition des enfants à des contenus à caractère sexuel en ligne.
E-ADMINISTRATION
🇲🇦 𝐌𝐨𝐫𝐨𝐜𝐜𝐨 𝐒𝐭𝐚𝐫𝐭𝐮𝐩 𝐍𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧. Le Maroc a numérisé plus de 600 services publics dont 300 dédiés aux citoyens, annonce les médias locaux. La transformation du pays, 113 ème au classement de l'e-gouvernance de l'ONU, s'inscrit dans le cadre d'une stratégie baptisée Maroc 2030. La Ministre de la transition numérique et de la réforme de l'administration Ghita Mezzour, doit faire valider le budget pour parvenir aux objectifs du plan: la création de 300 000 emplois, la labellisation de 3000 startups et une contribution du secteur numérique au PIB national évaluée à 170 milliards de dirhams (17 milliards $).
CYBER RISQUE
🇷🇺 🇺🇦 𝐑𝐚𝐬𝐩𝐨𝐮𝐭𝐢𝐧𝐞. Les services de sécurité russes ont arrêté deux hackers informatiques soupçonnés d'avoir mené des cyberattaques sur les réseaux russes pour le compte de l'Ukraine. Les deux jeunes hommes, dont les arrestations ont été diffusées sur les chaînes des médias russes, sont accusés de soutenir les forces ukrainiennes, en particulier d'aider les hackers et forces cyber. The Record rapporte que des personnes qui soutiennent la résistance ukrainienne sont régulièrement arrêtées en Russie, encourant des peines de prison pour trahison pouvant atteindre 20 ans.
RECHERCHE - TALENTS
🇨🇦 𝐒𝐞𝐜𝐫𝐞𝐭 𝐒𝐚𝐮𝐜𝐞. Le Canada a annoncé qu'il ne financera plus la recherche scientifique en Chine, en Russie et en Iran. Le gouvernement du premier ministre Justin Trudeau a produit une liste de dizaines d’instituts, d’écoles et de laboratoires étrangers qui, selon lui, sont liés à des entités susceptibles de présenter un risque pour la sécurité nationale du Canada. 11 domaines de recherche d'importance stratégique sont visées par ces suppressions budgétaires dont l'intelligence artificielle, les technologies Big Data, la physique quantique , l'aérospatial et le satellitaire.
Le Canada s'inquiète que ces transferts technologiques avec certains acteurs-clés menacent les brevets et la propriété intellectuelle de la recherche scientifique du pays, rapporte The Canadian Press.
🇮🇳 𝐓𝐡𝐞 𝐆𝐚𝐟𝐚𝐦 𝐄𝐟𝐟𝐞𝐜𝐭. Alors que Google, Amazon, Meta, Twitter, licencient en masse en ce moment, on apprend par RestOfWorld que certains salariés indiens, qui ont dû rentrer en Inde, ont du mal à retrouver un emploi et affirment avoir subi des réductions de salaire massives. Les employeurs indiens sont eux, réticents à recruter, ils craignent en effet un retour aux USA à la première occasion.
E-POLITICS
🇺🇸 𝐘𝐨𝐮 𝐂𝐚𝐧 𝐂𝐚𝐥𝐥 𝐌𝐞 𝐀𝐈. OpenAI en grande manoeuvre dans le cadre des élections américaines. Dans un communiqué publié hier, la firme a déclaré qu'elle renforcerait ses algorithmes sur des actualités de sources vérifiées, et des images authentifiées, tout au long du processus électoral. OpenAI va ajouter en outre des systèmes de crédits qui encoderont des infos sur l'origine des images via son générateur d'images, DALL-E 3. Ce système de modération IA sera testé auprès de beta-testeurs : des journalistes, et des chercheurs notamment. Un dispositif dans la droite ligne de l'accord passé avec le groupe de presse allemand Axel Springer, qui offre aux utilisateurs de ChatGPT des résumés de certains contenus d'actualités publiés par les sites médias du groupe.
Enfin, OpenAI va collaborer avec la nonpartisan National Association of Secretaries of State, pour diriger les utilisateurs de ChatGPT vers le site CanIVote.org pour s'informer du processus de vote.
C'est un test grandeur nature pour OpenAI, largement soutenue par Microsoft, dans ces élections qui auront lieu le 5 novembre prochain. Notons qu'OpenAI a retiré discrètement les termes "militaire" et "guerre" de ses conditions d'utilisation, comme le rapportait la presse il y a deux jours, notamment The Intercept.
🇹🇷 𝐖𝐢𝐥𝐝 𝐖𝐢𝐥𝐝 𝐖𝐞𝐛. En Turquie, les autorités tentent de durcir la censure sur Internet, à quelques mois de l'élection présidentielle, comme la rapporte le Financial Times. Mais la Cour constitutionnelle turque vient d'annuler mercredi dernier un article de loi controversé autorisant le gouvernement- son Ministère des Télécommunications- à supprimer ou à restreindre l'accès à des contenus en ligne au motif qu'ils « violent les droits de la personne », a rapporté le site d'information Artı Gerçek.
🇺🇸 𝐀𝐫𝐦𝐲 𝐃𝐫𝐞𝐚𝐦𝐞𝐫𝐬. OpenAI a discrètement supprimé les mentions concernant les applications militaires et de guerre de ses clauses contractuelles. The Intercept a rapporté vendredi que l'interdiction générale du terme « militaire et guerrière » a disparu de ses conditions d'utilisation, indiquant tout de même que l'IA ne devait nuire « ni à soi-même ni aux autres ».
Une occasion pour l'entreprise de Sam Altman d'ouvrir le marché avec le secteur des Armées : en novembre 2023, le Département de la Défense avait appelé à promouvoir un usage militaire responsable des technologies d'intelligence artificielle.
🇷🇺 𝐒𝐩𝐥𝐢𝐧𝐭𝐞𝐫𝐧𝐞𝐭. La Russie va lancer ce lundi son Wikipedia, baptisé Ruwiki.
Les tests de cette nouvelle encyclopédie en ligne avaient commencé mi-2023, et le site en langue russe sera achevé cette année, rapporte le média russe Izvestia.
La Russie a promulgué la loi Runet en 2019, poussant une nouvelle doctrine numérique en faveur d'un Internet russe, découplé de l'Internet mondial en matière de partage de contenus (Splinternet).
MILITAIRE
🌍🇺🇸 𝐒𝐜𝐚𝐭𝐭𝐞𝐫𝐥𝐢𝐧𝐠𝐬 𝐢𝐧 𝐀𝐟𝐫𝐢𝐜𝐚. Les États-Unis envisagent d’établir des bases de drones militaires le long de la côte ouest de l’Afrique. Selon le Wall Street Journal, Washington aurait entamé des discussions préliminaires avec le Ghana, la Côte d’Ivoire et le Bénin pour autoriser des drones de reconnaissance américains non armés à utiliser leurs aérodromes situés le long de l’océan Atlantique. Les USA espèrent ainsi renforcer leur capacité à surveiller et les activités des factions proches d’Al-Qaïda et de l’État islamique. La Chine, de son côté, s’efforce d’établir sa première base navale permanente sur la côte atlantique, en Guinée équatoriale.
🇷🇺 📱 𝐈𝐧 𝐭𝐡𝐞 𝐀𝐫𝐦𝐲 𝐍𝐨𝐰. Moscou importe un tiers des technologies de guerre en provenance d'entreprises occidentales, rapporte le Financial Times. La Russie continue de s'approvisionner en micro puces, en capteurs et en systèmes de navigation pour reconstituer ses stocks d'armes, en particulier ses missiles hypersoniques Kinzhal ou ses drones de reconnaissance et d'attaque – y compris les drones Shahed de fabrication iranienne. Malgré les sanctions imposées à la Russie dès février 2022, il semble y avoir des failles dans le dispositif qui permet à la Russie de s'approvisionner via des les entreprises techniques et technologiques. Parmi elle, Intel arrive en tête des fournisseurs, suivis par Huawei, Analog Devices, AND, Texas Instruments, IBM et Dell, selon Politico.