Le 51ème Etat
Les investisseurs de la tech s'affrontent sur l'élection présidentielle, un phénomène tout à fait nouveau.
C’est une sphère d’influence largement oubliée dans la logique de puissance “Big Tech” versus Etats, et pourtant. Les sociétés de capital-risque, fondations essentielles à l’écosystème technologique, puissantes dans la Silicon Valley et au Texas, ont été jusque là très discrètes sur leurs opinions politiques.
Les fonds d’investissement se réveillent avec l’élection qui se joue aux Etats-Unis, et cela est inédit.
Pendant des années, les discussions politiques dans la Silicon Valley se déroulaient à huis clos. La posture était plutôt de choisir l’équilibre, et, au mieux, de compter sur les tycoons rassurants, à commencer par Eric Schmidt, ancien de Google et du Pentagone.
Aujourd’hui, les débats informels sont devenus publics, et même assez virulents : on ne compte plus le nombre de déclarations et de clash dans les podcasts, ou sur les réseaux sociaux.
Majoritairement démocrate, la Silicon Valley se divise sur le choix de Donald Trump, depuis qu’Elon Musk a lancé en mai dernier l’initiative du comité Super PAC, pour collecter des dizaines de millions de dollars, l’investissement y étant illimité.
Chacun y va de son tweet ou de son post LinkedIn pour annoncer la couleur et tenter d’influencer les choix. C’est le cas des fondateurs
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